RÉCITEZ DIX FOIS DE SUITE DOUCEMENT EN ATTITUDE MÉDITATIVE !
Atelier Reiki du 24 janvier 2015.
Introduction.
Reiki, c’est un terme japonais.
« Rei » veut dire énergie universelle. «ki » veut dire énergie
personnelle, élan vital que nous avons. Le Reiki c’est un mariage entre
l’énergie universelle et l’énergie personnelle, cet élan vital que nous avons
tous et qui nous oblige à vivre. Il est important d’être Reiki et de ne pas
faire du Reiki. On ne fait pas du Reiki pour obtenir quelque chose mais le
Reiki on le fait parce qu’on est quelque chose. On est Reiki, c’est-à-dire on
est bien. Le Reiki a pour finalité d’ouvrir les canaux. Ces canaux sont ouverts
chez l’enfant jusqu’à l’âge de 6 ans de manière naturelle. Un enfant jusqu’à 6
ans n’a pas peur. La peur n’existe pas. La peur ne fait pas partie de la nature
humaine. C’est une invention. Ce sont des croyances qui font croire que nous
avons peur. Cette peur va complètement nous inhiber. À partir de l’âge de 6
ans, progressivement le canal se ferme. On peut remarquer, en observant un
enfant qui joue (par exemple sur une balustrade en hauteur) qu’il n’arrive
rien. En tant qu’adulte (chargé de peur) on se précipite en criant « attention,
attention » et il se peut que quelque chose de grave arrive ! Dans ce cas c’est
l’adulte qui a induit la peur à l’enfant ou qui la provoque. Nous avons cette
faculté à chaque instant de changer notre environnement. Nous sommes très forts
à ce jeu. On le fait très souvent inconsciemment. Nous avons des attitudes qui
vont provoquer des éléments qui vont faire que nous avons exactement l’image de
ce que nous sommes, en face de nous. Par exemple si je suis furieux, je vais
trouver plein de choses qui vont être mal ! Il y aura plein de choses qui vont
m’arriver parce que c’est moi qui les émets. Il suffit dans ce cas d’arrêter mes
mauvaises émissions. Mais comment les arrêter ? C’est ce que l’on va voir à la
suite. Le Reiki a cette possibilité, une fois le canal à nouveau ouvert au
travers d’une initiation. Une initiation c’est une passation. C’est quelque
chose qui fait que vous avez cette énergie puisque nous sommes un corps de
chair (appelé corps de singe) et un corps spirituel. Ce dernier va à nouveau
pouvoir vivre. Le Reiki va pouvoir redonner la vie à notre être spirituel, ce
qui est très important. Très souvent à l’âge de 21 ans, à l’âge de la maturité
on fait tout pour détruire cet être spirituel. On ne l’est pas, spirituel ! «
Moi je sais ce que je voudrais, je sais ce qui serait bien pour moi, je sais ce
qui pourrait m’arriver ! » Cette façon de fonctionner, il va falloir apprendre
à la lâcher. Il faudra faire confiance à ce que d’aucuns appellent « l’énergie
universelle, la lumière, Dieu... » Et d’autres diront tout simplement je fais
confiance « à moi ». Je me fais confiance dans ce que je fais. Et Dieu sait si
ce n’est pas facile de se faire confiance. Voilà en quoi consiste le Reiki. Une
fois que je suis initié, j’ai autant que la personne qui m’a initié. Je n’ai
pas plus et je n’ai pas moins. L’initiation c’est une passation d’un élément,
de quelque chose qui est l’énergie de vie. Au premier degré on apprend
essentiellement à « se soigner » soi-même, bien qu’on ne soit pas malade ;
autrement dit à retrouver cet amour personnel à l’intérieur de soi. On peut
aussi appliquer le Reiki aux autres une fois que l’on déborde d’amour. Pour
aider les autres, il faut déjà être bien soi-même. On peut appliquer le Reiki
aux animaux, aux plantes, à notre nourriture, à toutes nos actions… Si je suis
dans le jugement ou dans l’attente, le Reiki ne fonctionne pas. Si je ne suis
pas en amour avec moi-même les choses ne pourront effectivement pas se régler.
Le Reiki c’est un acte d’amour de soi.
Nous allons parler d’énergie
quantique. Pourquoi l’énergie quantique ? Si nous arrivons utiliser l’énergie
quantique à notre profit, nous pouvons littéralement « décoller ».
Le 2e degré consiste à
utiliser des symboles permet d’aller au-delà du temps et de l’espace. Le temps
et l’espace n’existent pas ! Ils sont une vue de l’esprit. Si dans ma tête j’ai
quelque chose qui me casse les pieds parce que je veux absolument que les
choses se passent comme je l’ai décidé, la chose va se mettre à exister car je
suis dans l’obsession. Je vais matérialiser cette chose. Si je veux démontrer
que je suis mal il n’y a aucun problème. Il y a plein de choses qui vont
m’arriver et qui vont me dire que j’ai raison d’être mal ! Paradoxalement qui
se ressemble s’assemble. Mais les contraires s’attirent !
Les préceptes de Mikao USUI .
Juste aujourd’hui, juste aujourd’hui,
je ne me mets pas en colère. Juste aujourd’hui, juste aujourd’hui, je ne me
fais pas de soucis. Les soucis ont toujours pour origine la colère. Juste
aujourd’hui, juste aujourd’hui, je suis reconnaissant. Je suis reconnaissant de
ce que j’ai fait, reconnaissant de ce que j’ai, reconnaissant de ma vie. Je
suis déjà reconnaissant de ce que j’ai avant de vouloir autre chose.
Aujourd’hui, juste aujourd’hui, je travaille honnêtement. Je travaille
honnêtement sur moi et j’arrête de me raconter des histoires, de me mentir, de
me faire croire que mes vessies sont des lanternes. Car tout cela m’arrange.
Aujourd’hui et seulement aujourd’hui, je suis aimable avec les autres et envers
moi-même. Si je manque d’amour pour moi, je vais essayer de combler ce manque
par l’amour de l’autre, par la reconnaissance de l’autre. Dans ce cas, je
deviens un escroc, un arnaqueur car je vais essayer d’avoir la joie, le bonheur
grâce à l’autre. Et quand l’autre arrête de me donner car il veut souffler un
peu, alors je vais commencer à râler.
Méditation.
Méditer, ce n’est pas planer à 2 m
du sol. Méditer, c’est faire attention à ce qui se passe autour de moi, à
l’intérieur de moi. Il y a une méditation qui fonctionne très bien et qui est
très simple, c’est ce qu’on appelle l’ancrage. L’ancrage est un processus qui
nous permet rapidement d’être dans cette méditation et de bien se centrer par
rapport à soi-même. Comment fait-on l’ancrage ? Dans un premier temps, on se
met assis avec les pieds bien à plat sur le sol. Lorsque c’est possible, on
quitte ses chaussures. On place les mains sur les cuisses. On met le dos le
plus droit possible. Le moment idéal pour pratiquer l’ancrage c’est au saut du
lit. On inspire par le nez en sentant bien l’air qui pénètre dans son corps et
on expire plus longuement par la bouche. Petite remarque : lorsque j’inspire je
ne peux rien faire, je ne peux pas agir. Donc, je fais toujours les choses en
expirant. Par exemple, lorsque je parle, je ne peux le faire qu’en expirant.
C’est le seul contrôle que je puisse exercer un moment sur le fonctionnement de
mon corps, sur mon cerveau.
Musique. Vous vous laissez guider. Si des pensées arrivent vous accepter ses
pensées. Vous vous fixez alors sur votre inspiration et sur votre expiration.
En inspirant vous avez cette sensation qu’une énergie rentre dans votre corps
par le sommet de votre tête et va jusqu’au cœur. Votre cœur est semblable à un
calice qui se remplit d’énergie. En expirant par la bouche longuement, vous
laissez partir cette énergie de votre cœur. Elle circule dans vos bras, passe
par vos mains et vos cuisses. Elle descend le long de vos jambes et passe par
vos pieds qui prennent racine… Vous faites fonctionner votre imagination et
vous donnez une couleur à cette énergie qui pénètre dans votre corps par le
sommet du crâne… Juste aujourd’hui, juste aujourd’hui, c’est une invitation à
vivre le moment présent, à oser faire, dire, exprimer à chaque instant votre
rôle d’acteur dans votre vie. Juste aujourd’hui c’est être dans l’ici et
maintenant et abandonner les incessants va-et-vient du passé au futur. C’est
abandonner les exaltations qui sont sources de souffrance et d’angoisse. La
spécificité de l’être humain n’est pas seulement de réagir mais essentiellement
d’agir. Alors osons agir. Juste aujourd’hui, aujourd’hui seulement je ne me
mets pas en colère. Nos colères sont liées à des pensées qui induisent des
croyances. Notre colère est une réaction de peur que nous n’arrivons pas à
gérer. Les peurs engendrent des angoisses : la façon dont les autres me
perçoivent, comment plaire ou déplaire à l’autre. La peur n’est qu’un ensemble
de vexations que nous subissons quotidiennement. Travailler sur nos peurs, en
réalité c’est arriver à se détacher, se détacher de tout ce qui nous fait
souffrir, de tout ce qui n’est pas bien pour nous. Juste aujourd’hui,
aujourd’hui seulement je ne me fais pas de soucis. Les soucis entraînent des
peurs des inquiétudes, des angoisses, des anxiétés qui hypothèquent la
confiance en nous, en notre avenir puisque nous avons toujours peur de demain.
De ce fait, nous nous isolons du monde. Des croyances renforcent notre vanité
et nous plongent dans la rumination. L’énergie universelle régit toutes choses.
Si nous en faisons la demande, cette énergie peut nous guider. Notre intuition
au fil des jours va s’aiguiser et j’arriverai à faire confiance en la vie.
Aujourd’hui, juste aujourd’hui, je suis reconnaissant ; je suis reconnaissant
envers ce que j’ai fait, je suis reconnaissant envers mon environnement, je
suis reconnaissant envers moi-même et envers les autres. La gratitude, la
reconnaissance, l’estime de soi et des autres, voilà ce qui nous manque
fréquemment. Avoir cette reconnaissance tout simplement d’être en vie,
remercier pour tout ce qui nous entoure, remercier pour tout ce que nous avons
déjà fait ou réalisé, remercier pour tout ce que l’on a déjà acquis. Développer
ses capacités d’aimer, c’est reconnaître la présence grandiose de cette énergie
universelle appelée « vie », la paix et l’harmonie dans notre
vie et avec tout ce qui nous entoure. Aujourd’hui et seulement aujourd’hui, je
travaille honnêtement. Je travaille honnêtement sur moi-même et je reste sur le
chemin de la transformation. Je m’adapte aux situations, je reste inventif, créatif
à chaque instant. À chaque instant je demeure « enseignable » et
curieux de toutes choses. Tous les jours je fais de mon mieux. C’est le
meilleur moyen pour accéder à l’amour de soi et puiser L’amour que je peux
donner aux autres. Aujourd’hui, juste aujourd’hui, je suis aimable envers les
autres et envers tout ce qui vit. Pour respecter les autres je dois commencer
par me respecter moi-même car tout est « un » et je suis lié aux uns
et aux autres. En dévalorisant les situations, les événements, les personnes,
c’est moi-même que je dévalorise. Si je me dévalorise, je me coupe
irrémédiablement de cette énergie de vie. Ce que je fais à moi-même se reflète
sur les autres. Je suis capable de faire des choix en accord avec mes
véritables besoins, c’est alors que je laisse entrer l’amour, la joie de vivre
et le bonheur dans ma vie. Juste aujourd’hui, aujourd’hui seulement. (Inspiration
profonde et expiration profonde et revenir dans le maintenant en ouvrant
lentement les yeux). Quand nous sommes quelque part ou en contact avec
quelqu’un il faut prendre l’habitude de se « nettoyer ». C’est comparable au
fait de se laver les mains avant et après un repas. Donc, après avoir été en
contact avec quelqu’un, il est conseillé de se « laver » au moyen du
« KENYOKU ». Il s’agit d’un nettoyage à sec.
LE KENYOKU
(Atelier Reiki du 25 octobre 2014)
Cette
technique renforce la structure énergétique de celui qui la pratique.
Elle peut
être utilisée avant de donner une séance de Reiki afin de préparer notre canal
énergétique, et/ou pour clore celle-ci afin de mieux se déconnecter des
énergies du receveur et se recentrer sur soi.
Il est aussi
possible de l'utiliser à n'importe quel moment afin de se défaire d'une énergie
disharmonieuse ou de se recentrer après une émotion perturbatrice ou une idée
fixe perturbante.
Pratiquer le Gassho quelques secondes, mains
jointes sur la poitrine.
Placer sa main droite dans le creux de l'épaule
gauche puis descendre la main en diagonale jusqu'à la hanche droite en
passant par le sternum.
Placer la main gauche dans le creux de l'épaule
droite puis descendre la main en diagonale jusqu'à la hanche gauche en
passant par le sternum.
Recommencer encore une fois avec la main droite.
Placer sa main droite sur l'épaule gauche puis
descendre la main en suivant de la paume l'intérieur du bras gauche.
Placer sa main gauche sur l'épaule droite puis
descendre la main en suivant de la paume l'intérieur du bras droit.
Recommencer encore une fois sur le bras gauche
avec la main droite.
Terminer en pratiquant le Gassho quelques
secondes.
Toujours avoir à l’esprit, lorsque
l’on fait un KOTODAMAS, un GASHO, un KENYOKU, il faut le réaliser avec
« l’intention » ; le Reiki ne doit pas devenir un dogme !
Une fois le KENYOKU terminé, se
frotter les mains et se dire « c’est fait, je n’y reviens plus ».
Remarque : il ne faut pas hésiter à
abuser du KENYOKU dès que l’on en ressent le besoin, dès que l’on rencontre des
personnes qui nous « jettent un sort » parce qu’elles sont mal ; et Dieu sait
si je rencontre de nombreuses personnes dans ce cas. Donc, pour éviter d’aller
à la pêche de tout ce qui me rend mal, je procède régulièrement à des
nettoyages à sec.
Les
KOTODAMAS.
KOTODAMAS ou KODODAMAS. (Atelier Reiki du 25 octobre 2014)
Ce sont des sons sacrés. Ce serait
l’empereur Meiji, contemporain
de Mikao USUI, qui les aurait découvert. Dans
toutes les anciennes populations, il y avait des sons (les bols tibétains, les
cloches). Principe qui a été repris par le christianisme avec les cloches dans
les églises. Il y a aussi des sons qui peuvent être produits par le corps
humain. On dit que les KOTODAMAS ont plus de 50 000 ans. Ce sont des
paroles sacrées. Ce sont des paroles sacrées, des mots sacrés, des sons sacrés
ou spirituels. Lorsqu’ils sont prononcés ou chantés, ces sont sacrés créent des
vibrations à l’intérieur du corps. « KOTODAMAS sont des sons sacrés ou des sons
purs ou des sons spirituels ». Dans les KOTODAMAS, nous acceptons que les
voyelles sont « mère » et que les consonnes sont « père » dans la façon
d’exprimer les choses. Le « père » c’est la pensée, la « mère » c’est
la terre. C’est l’idée de la fécondation de la pensée sur l’esprit. En
prononçant les KOTODAMAS, faire en sorte que ces sons restent au milieu de la
langue, comme si l’on a une boule à l’intérieur de la bouche. Imaginer une
sphère qui flotte au niveau vibration juste au-dessus de la langue. Ce qui
permet de ressentir la vibration dans la tête et ainsi dans tout le corps. En
général, les résultats sont assez spectaculaires. Cette pratique permet
instantanément d’être dans « l’ici et maintenant ». Je sais que le son est bien
prononcé si je ressens la vibration dans la tête. Lorsque cette vibration
s’étend ensuite sur l’ensemble du corps, alors je me sens bien (métaphore des 2
cordes de guitare : une corde qui vibre va faire vibrer une autre corde à
proximité à la même fréquence). De la même manière, les vibrations de notre
voix vont se communiquer à nos vibrations intérieures. Respecter les KOTODAMAS
ne veut pas dire les réciter les uns après les autres. Il suffit d’en choisir
un. Le but est d’arriver à être bien en le prononçant. Il n’y en a pas un qui
est mieux que les autres ! Lors de leur prononciation, il faut bien prendre le
temps de respirer sans précipitation. Ils se disent sur un ton.
Avant de faire un KOTODAMAS, il
faut procéder à un nettoyage à sec (ou à l’eau) : cela signifie faire un
KENYOKU.
Après le nettoyage, se mettre en Gasshô.
Pratiquer une respiration ventrale. À l’inspiration, on gonfle le ventre et à
l’expiration on fait le contraire. Imaginer que l’on prend toute cette énergie
disponible en ayant le corps bien droit et souffler légèrement au-dessus de ses
mains jointes. Je me place dans l’ici et maintenant, en me fixant sur ma
respiration, la position de mes mains et les zones de contact de mes doigts.
Ensuite je prononce un KOTODAMAS.
1) HO A ZE HO NE (ho a zé ho né).
Je le prononce seulement lors de chaque expiration. Après un moment, je
prononce mon KOTODAMAS de manière mentale en respectant toujours la respiration
ventrale. Au début, commencer par la prononciation mentale, et ensuite lorsque
l’on est dans le ressenti passer à la prononciation vocale. Le KOTODAMAS sert à
se mettre dans l’ici et maintenant de manière rapide et radicale. Avec de la
pratique, je peux réciter mes KOTODAMAS de manière mentale, même dans des
endroits bruyants et fréquentés (voiture, bus, métro, réunion,…).
2) EI EI KI ( eil eil
gui )
3) HO KU EI ( ho kou
eil ).
L’énergie
quantique.
L’être humain est composé de 2
éléments. D’une part d’un corps physique, baptisé par Guy : « corps de singe ».
Ce corps physique c’est celui que l’on voit, que l’on sent. D’autre part l’être
humain possède un corps immatériel que l’on peut appeler « âme, conscience,
corps énergétique ». Chacun, en fonction de sa foi et non de sa croyance, va
choisir le mot qui lui convient. L’immatériel c’est la conscience, le corps
énergétique. Nous avons tendance à croire que ce que l’on ne voit pas n’existe
pas. Et pourtant ça existe. C’est ce que l’on appelle le QUANTUM. Avant les
scientifiques avançaient l’idée que la plus petite particule de matière était
l’électron. L’électron est une particule électrique de charge négative qui
gravite autour du noyau atomique lui-même composé de protons, particules
électriques de charge positive et de neutrons qui sont des particules neutres
électriquement. Mais Einstein avait démontré mathématiquement que le quantum
est 100 millions de fois plus petit qu’un atome ! Depuis on a trouvé que l’on
avait la pensée. La pensée est comparable à la lumière. La lumière est composée
de photons. Ces photons sont des petites particules « sans masse ». Cette quasi
absence de masse leurs permet de voyager à plus de 333 000 km/s. À la
différence près, la pensée circule à la vitesse de 888 000 km/s (vitesse
variable selon la catégorie de pensée : pensées positives et pensées négatives).
La pensée n’est pas composée de photons mais de « bio photons » ce qui lui
permet d’atteindre une célérité exceptionnelle ! Nous avons du mal à imaginer
que la pensée puisse voyager aussi rapidement. Et pourtant nous ne doutons pas
du fonctionnement d’un téléphone portable ! Un téléphone portable est un pâle
reflet de la manière dont fonctionne notre cerveau.
Jusqu’au XXe siècle, au niveau des
inventions, nous n’avons fait que copier la nature, c’est-à-dire au niveau du
matériel. Nous avons construit des avions qui ressemblent à des oiseaux, nous
avons mis au point des sous-marins qui ressemblent aux poissons… Depuis la fin
du XXe et le début du XXIe siècle, on constitue des choses qui ne se voient
pas, notamment des puces électroniques qui vont équiper les ordinateurs et les
téléphones portables. Toute cette technologie n’est possible parce qu’en amont
les scientifiques ont réalisé des calculs infinitésimaux et de ce fait les
puces sont devenues de plus en plus performantes. Il est vrai que tout ce qui
est immatériel, tout ce que je ne vois pas, j’ai tendance à ne pas y croire. Ce
qui est intéressant de constater c’est que l’énergie quantique est une chose
existante. Les pensées fonctionnent c’est-à-dire vont, se déplacent. Mon
cerveau est un émetteur-récepteur. La preuve en est que si je me dis je vais
être malade, sans aucun doute je peux le devenir, car d’une certaine manière je
suis en train d’appeler ce message, cette information. Il est évident que la
maladie va arriver en 4e vitesse. Nous avons cette capacité
énergétique d’appeler les choses. Le corps n’existe pas, ce n’est rien. Il
existe parce que je le regarde. Si je ne le regarde pas, il n’existe pas. La
preuve en est : si vous êtes amoureux, passionné, vous faites des tas de choses
sans avoir peur du ridicule.
« Connais-toi toi-même et tu
connaîtras l’univers des dieux. » Socrate. Autrement dit, il faut apprendre à
se connaître, savoir comment l’on fonctionne. Le Reiki a justement cette
propriété d’arriver faire en sorte que j’arrive à me connaître, que j’arrive à
savoir comment je fonctionne et pourquoi je fonctionne de telle manière. En
réalité, nous baignons dans un monde d’énergie. Le vide n’existe pas. Le vide
est une vue de l’esprit. En réalité, ce monde d’énergie c’est de l’énergie
quantique. Pour exemple, le rassemblement de millions de Français dans la rue
suite aux événements de Charlie hebdo. Pour une fois, on n’était pas contre
quelqu’un. Tout le monde était libre. « Nous sommes libres ». Il y
avait un égrégore phénoménal sur la France entière. C’était une réunion
nationale où les nombreux cortèges se sont déroulés sans incident. Le fait de
ne pas se battre contre quelque chose et d’être libre ont fait que tout s’est
bien passé. Nous sommes tous liés les uns aux autres par l’énergie quantique.
Si nous étions tous « bien », tout irait bien et nous n’aurions même
plus besoin de notre corps physique c’est-à-dire de notre corps de singe. La
vie n’est pas un combat. Il n’est pas nécessaire de se battre pour obtenir quelque
chose. Il faut « être » et arriver à « être en action ».
Nous sommes en réalité très matérialiste et pensons que ce que nous ne voyons
pas n’existe pas ; ce qui est faux (exemple de la scène extraite du film «
Lucy » de Luc Besson dans laquelle une voiture passant à une vitesse de
plus en plus élevée va disparaître de notre champ de vision laissant à notre
œil l’impression qu’il n’y a qu’un paysage). Les choses n’existent que si on
les regarde. Si on ne les regarde pas, elles n’existent pas. C’est une vision
de l’esprit. Les uns et les autres nous somment liés. Nous avons un lien avec
toutes les personnes que nous rencontrons ou que nous avons rencontrées de par
le passé. Nous créons en permanence un réseau énergétique avec tout le monde
que nous connaissons ou que nous avons connu. C’est pourquoi, on aime se
retrouver en groupe car il y a un lien qui unit les membres du groupe (cf.
atelier Reiki, clubs de sport,…). Il est important d’avoir conscience que cette
énergie existe véritablement et que nous sommes liés les uns aux autres. La réussite
n’est pas un combat. La réussite est « une connexion énergétique ». Si j’essaye
de forcer les choses je vais obligatoirement disjoncter. Je n’aurais pas ce que
je veux. Ça ne se passera pas comme je le veux. Par contre si je suis au niveau
énergétique, si je suis une connexion énergétique, alors tout est possible.
L’énergie quantique forme l’essence de l’univers reliant toutes choses. La
théorie d’Albert Einstein disait « Dieu est un égoïste ». Dieu est énergie. Au
début il était seul. En tant qu’énergie pour pouvoir survivre, il fallait qu’il
crée « l’autre », qu’il lui apporte l’énergie et l’expérience. En réalité ce
que l’humanité a fait jusqu’à présent n’est qu’une somme d’expériences au
profit de Dieu. Dieu c’est le Mystère. Dieu c’est l’Energie et non pas un «
gentil homme barbu ». Ce qui explique la constitution du monde. Dans notre
petite tête, il nous faut un cadre, un bocal. Et on est encore en train de se
questionner pour savoir ce qu’il y a derrière le bocal. Et comme on est bloqué,
notre réflexion s’arrête très vite aussi ! Si je pense énergie, le Reiki
nous permet de canaliser « l’énergie universelle, l’énergie de vie ». Mais à
côté de cette énergie de vie, il y a plein d’énergies négatives dont nous
sommes les producteurs. Actuellement, il y a beaucoup d’agitations à travers le
monde. Tout bouge ! Tremblements de terre, conflits, catastrophes
météorologiques, crise, flots d’informations de par les médias,... Mais
pourquoi ? Parce que tout est énergie, tout est récupéré par un certain nombre
de personnes qui veulent détruire ! Il y a 2 finalités possibles. Soit on
fait « sauter » ce monde et nous partirons tous sous forme
d’énergie, soit il y aura « 100 000 Justes » et nous n’aurons
plus besoin de notre corps d’après les textes et nous serons parmi Dieu. Tout
cela pour dire que si vous « êtes bien » dans une famille, dans un
couple, dans une société on ne s’en fait pas, il n’y a pas de jalousie et tout
est bien. Ce serait l’idéal mais c’est utopique dans notre monde. Si l’on vit
réellement dans la bienveillance, on vivra dans l’opulence ; il y a assez pour
tout le monde dans l’univers ! L’univers n’a pas de limite dans sa générosité,
encore faut-il lui demander de manière bienveillante c’est-à-dire sans savoir
quand, ni combien, ni comment !
L’énergie quantique forme l’essence
de l’univers, c’est ce qui nous relie tous, c’est ce qui nous permet de
vivre ; c’est le brin d’herbe qui va pousser sur l’autoroute qui est
pourtant un milieu hostile. C’est cette énergie là, cette énergie de vie qu’il
va falloir essayer de prendre. À côté, vous avez cette autre énergie, qu’on ne
peut pas appeler « énergie négative » car elle n’existe pas, mais qui
va être destructrice, mais là c’est nous qui choisissons dans notre système de
fonctionnement. Le Reiki a cet avantage de pouvoir être bien avec soi-même. Quelqu’un
qui est bien avec lui-même, rien de grave ne lui arrive. Par contre, celui qui
est mal avec lui-même fait la collection d’événements fâcheux. On peut dire que
l’énergie quantique est à l’origine de tout ce qui existe ou qui existera un
jour, parce que le temps n’est qu’une vision de l’esprit. Le temps n’existe
pas. Pourquoi les gens, en permanence, vont de mal être en mal être, de malheur
en malheur ? Tout simplement, ils sont créateurs de ce qui leur arrive. On est
créateur de notre vie. Si on veut être mal, il n’y a pas de problème, on va
être mal. « Je savais, que ça allait arriver… ». Bien sûr que c’est arrivé, car
je voulais que ça arrive ! Mon passé va se mettre dans mon futur. Dans mon
futur je serai comme j’étais dans mon passé, puisque c’est la même chose :
passé = futur. Je suis le créateur de mon passé et de mon futur. Mon passé
devient mon futur. Et dans ce cas, le présent n’existe pas. Le présent est une
vue de l’esprit. Dès que je suis dans le présent ici, c’est déjà dans le passé.
Le futur qui arrive dans le présent est déjà parti dans le passé qui lui-même
revient dans le futur. Et ainsi de suite. C’est une histoire à se faire des
nœuds dans le cerveau ! Le temps n’existe pas, c’est une vue de l’esprit. Un
objet, un mal-être, une maladie (mal a dit !) n’existent que si je les
regarde. Si je ne les regarde pas, ils n’existent pas. Si j’ai un cancer et que
je n’accepte pas qu’il fait partie de moi, je risque fort de subir ce cancer et
de souffrir.
Cette énergie qui nous englobe
tous, on peut la sentir grâce aux Reiki. On apprend à faire connaissance avec
elle, a presque la voir. Quand on « est Reiki », on peut ressentir
lorsqu’une personne est mal ou bien, certains pourront pratiquement voir les
champs énergétiques qui entourent les autres. Une personne qui est «
mal » a une façon de provoquer les énergies et d’appeler au secours. En
général elle va appeler une autre personne qui est aussi mal qu’elle ! À l’origine
de tout ce qui existe ou qui existera un jour, c’est l’alpha et l’oméga. En
d’autres termes, l’alpha c’est le début et l’oméga c’est la fin. Nous sommes en
permanence, transpercés, traversés par des champs d’énergie qui circulent dans
l’univers comme les ondes des téléphones portables qui traversent tout même les
murs les plus épais ! Ces champs d’énergie peuvent être des ondes
radiophoniques, téléphoniques ou tout simplement des pensées (positives ou
négatives) émises par tous les cerveaux des personnes qui vivent sur Terre. Si
je parle par exemple de quelqu’un qui est mal, cette personne risque d’être
encore plus mal car j’envoie à travers l’univers des pensées négatives vers
cette personne ; par ce fait j’alimente encore plus son mal-être. Une évidence,
si je suis en colère, cette colère va me revenir. Si je suis bonté, bonheur,
cela va me revenir aussi. Je produis une énergie qui me revient en permanence.
D’où l’intérêt de produire une « bonne énergie ». Si j’arrive à être Reiki, je
deviens « une fontaine à chocolat » (termes propres à Guy) ! Je vais être bien
et les gens qui m’entourent vont venir se nourrir auprès de moi. Je risque fort
d’amener à moi de bonnes affaires dont je ne peux pas estimer la portée! Il est
important aussi de répondre à des questions que l’on nous pose. En général nous
avons la fâcheuse tendance de répondre à des questions qui ne sont pas posées
par l’autre ; cela entraîne alors des conflits entre les deux interlocuteurs.
J’essaye de ne pas être surpris par les questions que l’on me pose car
inconsciemment j’ai déjà la réponse sinon mon interlocuteur ne s’adresserait
pas à moi. Si je pratique le Reiki, j’ai mon intuition qui se développe.
L’intuition ce n’est pas un choix, c’est une action : je fais naturellement,
sans calcul, sans savoir pourquoi je le fais.
En réalité, je me vois comme j’ai
envie de me voir. Si je veux me voir comme un imbécile alors je vais avoir une
attitude d’imbécile, et les autres vont bien sûr me le confirmer. Si je veux me
voir intéressant, alors je vais avoir une attitude intéressante. Si je veux me
montrer très fort alors je vais adopter une attitude pour le faire savoir mais
cela va me coûter beaucoup en énergie. Je vais trouver des personnes qui vont
me ressembler. On va être un groupe dont les individus veulent se montrer
intéressants. Mais on ne va rien faire d’intéressant. Simplement, parce qu’on
se voit « intéressant ».
Le
cerveau.
Il faut arriver à accepter que le
cerveau sert à une seule chose : s’occuper du corps, c’est tout. Le cerveau ne
sert qu’à ça. Le cerveau sert à construire (le bébé), à surveiller, à
contrôler, à réparer le corps et à améliorer les fonctionnalités dans la vie de
tous les jours (apprentissage d’une nouvelle discipline, d’un nouveau geste…).
Le cerveau est en contact avec de nombreux stimuli (le nez, les yeux, les
oreilles, la langue, la peau) toute la journée. Il reçoit de nombreuses
informations et il en fait le tri. Il est sélectif dans ce qu’il fait. Durant
la journée, il y a une destruction physique : destruction musculaire,
production de déchets… La nuit est censée réparer. Mon corps, mon navire, va
donner un certain nombre d’informations sur son fonctionnement ou
dysfonctionnement à mon cerveau. « Cette manière de faire ne me convient pas,
car elle me fatigue beaucoup ! ». Mais le cerveau n’écoute pas. Le corps lui
fait part aussi de ses « bobos » et de ses maladies (mal a dit). Mais le
cerveau n’écoute pas. Bien sûr, le cerveau reptilien va me faire retirer la main
d’une flamme pour éviter la brûlure, mais le cerveau « conscient », lui a du
mal à écouter le corps. Qu’est-ce qui bloque cette communication entre le corps
et le cerveau « conscient », c’est le mental ! Toute la journée mon cerveau va
être en surcharge d’informations parce que mon mental va poser des tas de
questions. « Comment puis-je faire ceci ? Comment puis-je faire cela ? Pourquoi
ceci ? Pourquoi cela ? Comment se fait-il… ?… ». Le cerveau n’a pas de réponse
à toutes ces questions. On peut comparer le cerveau à une personne qui joue aux
échecs mais qui ne sait pas jouer aux échecs. Ce débutant joue contre un maître
aux échecs. Le maître sacrifie sa dame qui est une pièce maîtresse. Le néophyte
se précipite sur la dame en croyant bien faire mais il se retrouve échec et
mat. Il s’est laissé avoir par la stratégie du Maître. Notre cerveau est
comparable à ce débutant : il n’a aucune stratégie. Le cerveau va toujours
m’apporter une solution de satisfaction immédiate sans pour autant en mesurer
les conséquences. Le cerveau ne sait pas faire des plans. Il se laisse diriger
par le mental. Le mental est toujours en train de me casser. Le mental c’est
Satan. Satan c’est « l’adversaire ». Donc, mon adversaire c’est moi-même, c’est
mon ego. Mon mental est accroché en permanence à mon ego. « Moi, il faut que je
fasse, il faut que j’arrive, moi je vais faire, moins je sais comment faire
pour être bien… ». Ca, c’est le mental qui parle ! Ce mental est épouvantable,
car j’ai l’impression que le corps ne fait pas partie de moi. Le mental dénie
le corps. Même si le corps va mal, le mental s’en moque. Mais on oublie que le
cerveau est un émetteur-récepteur. Il est en surchauffe quand le mental est
aussi fort. Le mental va faire un barrage entre le corps et le cerveau. Si j’ai
mal quelque part ou si j’ai une maladie, je me dis que je ne veux pas la
maladie. Ça ne fait pas partie de moi et j’ai autre chose à faire, « je
travaille, moi ! ». Mais, la maladie (mal a dit) nous raconte quelque chose. Si
je ne dis pas à mon cerveau : « Ecoute, il y a un dysfonctionnement là. Il
faudrait peut-être changer ton programme. Au lieu de m’envoyer fumer tout le
temps quand je suis mal, il faudrait peut-être trouver autre chose. Quoi ? Je
n’en sais rien ! ». Il faut trouver une façon de changer mon système de
fonctionnement de communication. Qui peut faire ça ? Ce n’est certainement pas
le mental, mais c’est cet être spirituel que je suis, qui est autour de moi, en
moi et qui est cette énergie dans laquelle j’existe. En d’autres termes,
j’essaye d’accepter « le mal » qui est en moi et j’envoie de
« l’amour ». C’est fait ! Je n’y reviens plus car j’ai foi en moi.
Amour vient de Amoros.
« moros » veut dire « la mort de
l’esprit ».L’ « Amoros » signifie la non mort de l’esprit.
Quand je suis « moros », je suis dans la morosité, je suis «
mal » car je ne me donne pas d’énergie. Alors, je vais chercher de
l’énergie chez l’autre. Mais l’autre, comme je suis mal, ne va pas me donner de
l’énergie. En me rejetant, l’autre me donne de l’énergie, mais peut-être pas la
bonne car je deviens colère ; en effet l’autre ne m’a pas donné ce que
j’attendais. La pire des choses c’est de ne pas être reconnu. Chacun veut être
reconnu. Chacun veut exister. Mais posons-nous la question : « Mais si moi je
n’ai pas besoin d’exister parce que je suis bien avec moi-même ? Et si moi je
n’en ai rien à faire que vous m’aimiez ou non ; ce n’est pas mon problème ça,
c’est le vôtre ». Je suis bien dans ce que je fais et dans ce que je dis. Dans
ce cas il n’y a pas de soucis. Et pour ce faire, il faut que je calme mon
mental qui m’assaille de questions pour savoir si j’existe aux yeux des autres
(Est-ce que tu vas être assez performant ? Que vont penser les autres ? Est-ce
que tu présentes bien ? Est-ce que tu vas pouvoir convaincre les gens ?…).
Quand je réagis ainsi, je suis producteur dans mon cerveau d’une émission
négative et alors tout va me tomber dessus. Dans une profession, quelle qu’elle
soit, si vous êtes seulement motivés par la performance (et la méthode) et si
vous n’avez pas un côté spirituel, une part de spiritualité, il y a de grandes
chances que vous n’ayez pas de résultats. De plus, après une journée de
travail, vous n’en pourrez plus. Ne parlons pas de ce qui s’accumule après
toute une carrière ! Cette part de spiritualité existe en chacun de nous.
L’initiation Reiki a cette facilité de vous ouvrir à cette forme de
spiritualité, à une pensée vers vous-même. S’il faut que je m’aime au travers
de l’autre, alors cela devient un pugilat, parce que l’autre ne m’apportera
jamais ce que je veux. L’autre ne sait pas. Et bien sûr j’aurais toujours plein
de messagers qui m’arriveront et qui me confirmeront que j’ai raison d’être
mal : « Dans ce genre de situation c’est toujours la même chose,
tu sais les hommes sont tous les mêmes, c’est dur d’avoir un ami en qui avoir
confiance,… ». Être Reiki, c’est prendre conscience de l’énergie quantique.
C’est prendre conscience qu’autour de nous il y a énormément d’énergie. Nous
baignons tous en permanence dans cette énergie. Être Reiki, c’est avant toute
chose changer notre niveau de conscience. Alors qu’est-ce que la conscience ?
La conscience c’est une somme de croyances, d’acceptations conscientes ou
inconscientes. Dans le système de fonctionnement du cerveau (voir ci-dessus) on
peut remarquer que la plupart du temps nous fonctionnons comme des enfants par
rapport à nos parents. Le schéma (le logiciel) qui a été constitué entre 6 ans
et 9 ans, c’est sur lui que nous fonctionnons. Ce logiciel est fait sur la base
d’une période où l’enfant devient le parent des parents. Dans ce cas, l’enfant
est obligé de faire des choses pour lesquelles il n’a aucune envie (exemple de
l’enfant qui est obligé de jouer très silencieusement dans sa petite chambre la
journée parce que papa dort et qu’il a travaillé la nuit ; il ne faut pas
décevoir maman !). Il existe un lien énergétique très puissant entre la mère et
l’enfant, qui demeure même après le décès de la mère ! Tout cela est énergétique.
C’est le mystère de la vie.
Ce n’est pas le mental qui va nous
faire avancer. C’est notre être supérieur qui va nous grandir, ce que nous
sommes en réalité. Mon libre arbitre c’est celui qui me permet d’ordonner mes
pensées, c’est ma conscience. Lorsque je suis curieux, lorsque je m’adapte,
lorsque je suis inventif c’est mon être supérieur qui se manifeste. Je suis
moi-même alors. Cette énergie universelle est à ma disposition, encore faut-il
que je trouve le bon canal. C’est un peu comme choisir une station radio qui
répond à mes attentes. Si une station radio ne me plaît pas, rien ne m’empêche
d’en chercher une qui correspond à mes goûts. C’est comparable à l’attitude que
l’on a face à un enfant qui est malade. On essaye par tous les moyens de le
distraire avec d’autres occupations pour l’écarter de sa maladie. Pourquoi ne
pas essayer cette pratique de distraction avec nous-mêmes ? C’est un peu ce que
l’on fait dans certains services de cancérologie, on essaie d’exprimer les
choses de manière différente. Le but final est de changer notre niveau de
conscience, c’est aussi accepter que nous pouvons changer nos croyances ; ce
qui était vrai hier ne l’est peut-être plus aujourd’hui : exemple de
l’évolution des connaissances concernant le fonctionnement du cerveau au fil
des recherches. Avant, on pensait que le cerveau était figé à partir de l’âge
de 25 ans ; aujourd’hui, on a prouvé que le cerveau dispose d’une énorme
plasticité qui lui permet d’évoluer jusqu’à la mort ! Pour être bien, il faut
émettre de bonnes vibrations. Donc pour être bien, je m’arrange pour que mon
cerveau émette de bonnes vibrations en abolissant mes vieilles croyances et en
me connectant à l’énergie universelle de par l’énergie quantique. En Reiki,
plusieurs pratiques sont à disposition pour arriver à ce résultat. Il y a le
Gashô ; c’est arriver à recentrer ses énergies. Il existe aussi dans le
bouddhisme ainsi que dans la religion catholique. Le centrage du cœur permet
aussi de recentrer ses énergies et d’être en amour avec soi-même ; à ce moment
« je suis amour ». En Reiki, si j’ai mal quelque part, il suffit de regarder et
de ressentir cet endroit et de lui envoyer de l’amour. Pour lui envoyer de
l’amour ce n’est pas très compliqué ; il suffit que j’imagine quelque chose de
beau comme un petit enfant (cf. notre enfant intérieur), un beau paysage qui me
fait rêver, quelqu’un qui sourit… Dans ce système de fonctionnement, c’est ça
émettre des vibrations positives. Si je suis Reiki, si j’émets ce genre de
vibrations positives, des gens viendront vers moi. Attention, je propose des
soins Reiki seulement aux personnes qui manifestent une demande envers moi. Je
ne propose jamais de mon propre chef des soins à quelqu’un qui ne m’a rien
demandé. Je prends soin de toujours répondre à une question que l’on me pose !
Je dois arrêter systématiquement de
me focaliser sur mes manques (je n’ai pas ceci, je n’ai pas cela, je ne sais
pas…, je n’aurais pas…). Je dois arrêter de juger (il est mieux que moi, il
parle quand même bien, non il parle c’est tout !). Je dois arrêter d’attendre
lorsque je fais quelque chose pour un résultat ; ça, c’est l’emprise de Satan,
c’est l’emprise du mental. « Je fais cela pour obtenir quelque chose. Ah ça n’a
pas marché, je suis nul ! Je suis nul parce que je n’ai pas réussi. ».
La question : « qui aimes-tu le
plus au monde ? Qui dois-je aimer le plus au monde ? La réponse est simple.
C’est moi-même. Alors, qu’est-ce qu’il faut faire ? La réponse est encore
simple : « Y a qu’à ! Il faut oser ! ». Un des exercices qu’il est conseillé de
faire c’est la méditation. Quand ? Une fois par jour pendant 5 minutes, au saut
du lit par exemple. Ce n’est pas beaucoup 5 minutes ! Mais ça permet de faire
un petit ancrage qui va me faire me sentir bien. Le matin c’est important, car
sinon en se levant je pars dans un tourbillon de pensées : « il faut que je
fasse cela, il faut que je fasse ceci, il faut que je téléphone à X, il faut
que je nettoie… ». Si je démarre de cette manière, c’est que le mental a pris
le dessus, et ce pour toute la journée. À ce moment-là je n’écoute plus rien et
je suis seulement dans mes croyances. Si je prends l’habitude de m’ancrer (ne
pas penser et respirer calmement) dès le matin, cet exercice n’est plus une
obligation mais une hygiène de vie qui me permet de prendre conscience de ce
qui me fait vivre : ma respiration. Je ne peux faire et je ne pourrai faire des
choses durant la journée qu’en expirant. Je ne peux pas faire quelque chose en
inspirant. Si je m’attache à une respiration calme et profonde, je vais
systématiquement discipliner mes pensées. Après cette méditation, la 2e
chose à faire régulièrement est de s’écouter. On ne s’écoute pas assez ou alors
pas du tout. Quand le matin je me lève et que j’ai mal quelque part, je salue
mon mal et je l’accepte en disant « j’ai mal ». Je regarde la douleur et je
l’interroge. Quelle est cette douleur ? Où se situe-t-elle ? Est-elle aiguë ?
Est-elle sourde ? Est-elle permanente ? Plus je prends conscience de ma
douleur, plus je vais donner le message à mon cerveau. L’induction du cerveau
sur la douleur, le fait que ça fasse mal, c’est psychosomatique. Ça ne veut pas
dire que ça n’existe pas car c’est une réalité. Mais le cerveau lui ne sait pas
car il envoie toujours le même processus car il a tellement l’habitude (comme
un logiciel). C’est son système de fonctionnement, il est juste là pour
s’occuper du corps et envoyer des messages d’alerte comme il l’a appris quand
il avait 6 à 7 ans alimenté en plus par toutes mes croyances (« je crois que…
j’ai toujours mal, que j’ai quelque chose au cœur, que je vais mourir »). Mais
pour cela il faut justifier ces croyances et le cerveau ne le reçoit pas. C’est
pourquoi il faut absolument s’écouter et accepter le fonctionnement du cerveau
tel qu’il est expliqué ci-dessus. Je me mets alors en « amour ». Voici un
artifice, une manière de faire pour se mettre en amour et qui fonctionne très
bien pour de nombreuses personnes. C’est accepter que celui qui souffre est un
petit garçon qui s’appelle « mon prénom ». « Mon prénom » je te prends dans mes
bras et je te vois souffrir et je te dis maintenant : « Je sais que tu
souffres, mais maintenant tu peux t’apaiser parce que moi je suis là ». Ça
c’est mon être spirituel, ça veut dire que « maintenant je suis ton
papa, moi je suis là pour te protéger. Je vais m’occuper de toi ». En
réalité, lorsque je parle ainsi, je me parle à moi-même. C’est une façon de
faire dans l’imaginaire. C’est voir son « enfant intérieur ». Se mettre en
amour c’est cela, c’est dire OK, je sais et je vais m’occuper de toi. C’est là
que je vais m’apaiser et que les « bonnes » situations vont se mettre en place.
Si je suis en Reiki (I) c’est facile à faire car j’imagine mon organe (mon
estomac, mon foie, mes intestins, un genou…) qui a mal et je lui dis, « OK
je suis là, je te vois, je ne sais pas pourquoi tu me fais souffrir comme ça,
je ne sais pas pourquoi tu souffres mais bon, on verra bien ». L’important
c’est de donner le message qu’il y a une codification mal faite au niveau du
cerveau, que ça ne fonctionne pas comme ça devrait fonctionner. La plupart du
temps, on fait un déni de ce qui nous arrive physiquement. Or, lorsqu’on a une
douleur, ça fait partie de nous. La douleur fait partie de nous. Ce n’est pas
quelque chose qui est à l’extérieur de nous ! Le mal qui vient de l’extérieur
est une pensée très judéo-chrétienne, parce que « moi à l’intérieur je
suis très bon » ! Il faut arriver tout simplement à vivre en amour. Vivre
en amour ça veut dire être bien avec soi-même. Vivre en amour ça veut dire
aussi accepter que parfois on est bête, con, inintéressant,…, mais on s’aime
bien comme on est ! Vivre en amour ça veut dire aussi accepter que l’autre
personne qui est en face de moi a une attitude stupide, mais bon, on l’aime
bien comme elle est, tout de même. Ce n’est pas parce que quelqu’un a eu un
épisode qui ne nous a pas plu qu’il faut le ranger dans une catégorie ! On a
trop tendance à se focaliser sur les petits défauts (exemple de la petite
rayure sur la voiture neuve !). En résumé, pour être en amour, j’accepte les
choses telles qu’elles sont et je m’accepte moi-même tel que je suis
maintenant. N’oublions pas que l’énergie quantique forme un maillage ; et si
moi je suis mal, les gens autour de moi vont être mal aussi. Puis j’aurais
tendance à attirer des gens qui vont mal. Bizarrement, si je vais très bien,
les gens qui sont mal ne vont pas venir me casser les pieds ! Je n’oublie
pas que pour être Reiki, il faut avoir l’intention d’être Reiki, il faut avoir
l’intention d’aller chercher et de profiter de cette énergie universelle qui
est à notre portée. Rien que penser Reiki, c’est être dans l’intention du
Reiki.
Propos recueillis par Daniel